La 83-ème chronique du Dr Bruno Blaisse.

 

 

La chronique du Dr Bruno Blaisse, Responsable média de l’ IMHE Biarritz Pays Basque – Hypnosium 

 

PREAMBULE :

Vous trouverez en pièce jointe le «  MODE D’EMPLOI» (qui explique l’esprit de chaque rubrique et la façon de l’utiliser au mieux), le dossier « QUI EST-CE  » (Pour mieux identifier les auteurs ou intervenants cités) et le dossier « LEXIQUE » (pour mieux définir certains termes employés). Quand un terme ou un.e auteur.e est référencé cela est signalé par *.

Ces dossiers sont très incomplets et sans prétention car je les renseigne au fur et à mesure de mes lectures, n’y voyez aucun parti-pris…

EDITORIAL :

Un peu de retard, mais c’est la Vie… qui se vit Ici et Maintenant !
Beaucoup de choses ce mois-ci, mais pas de commentaire de livre, ce sera pour le mois prochain.
Plus je lis plus je comprends les rapports intimes entre la philosophie et la thérapie, mais aussi entre la littérature et la psychologie.
Je crois aussi qu’il y aurait beaucoup d’articles à écrire sur télévision et thérapie, Dominique Megglé* donne l’exemple.
Malheureusement, comme le remarque Stefano Colombo*, il faut tenir compte du temps dont on dispose.
Et si vous choisissiez un article, une technique ou un exercice à intégrer dès maintenant pour enrichir votre vie et votre pratique ?
Bonne lecture.

HYPNOSE ET THERAPIES BREVES : Numéro 76. Février 2025. 10 €.

  • « Le couteau suisse de Macgyver et l’effet placebo ».

J’ai eu la chance de participer à l’atelier de Dominique Megglé* aux 13èmes Journées Hypnotiques de Biarritz en septembre 2024 et je vous ai déjà raconté ce qu’il en était… Voici donc la version écrite de cet atelier.
Dominique Megglé*tisse un parallèle entre le bricoleur de génie de la série télévisée et le thérapeute, tout en faisant l’éloge de l’effet placebo* ! Pour lui : « L’effet placebo est le fruit d’une longue pratique du professionnel, de son attention à ses patients, de ses compétences en communication et de ses qualités humaines personnelles, toutes choses qui sont, au total, le résultat d’un brassage constant de celui-ci avec la souffrance humaine au cours de sa vie. »
Il se revendique donc bricoleur : « S’il y a une spécialité que je voudrais revendiquer, ce n’est pas tant d’être psychiatre ou hypnotiste, mais placebiste, bricoleur avec des mots, des intonations, des paradoxes, de l’humour, de la provocation, de petites histoires, des suggestions directes et indirectes et de la gentillesse pour aider les gens à aller mieux. »
Evidemment : « Pour être un bricoleur de génie, il faut avoir d’abord beaucoup étudié, il faut avoir mis beaucoup de connaissances dans son inconscient, les y avoir stockées, c’est-à-dire oubliées, pour qu’ensuite, le moment venu, l’inspiration puisse jouer librement et pleinement son rôle dans les situations inédites les plus délicates, pour nous les situations thérapeutiques. »

  • « Corinne »… ou de l’importance du « dialogue stratégique ». Thierry Piccoli* nous offre un très bel exemple de conversation en entonnoir*, lors d’un dialogue stratégique* avec une personne angoissée pratiquant l’automutilation, pour aboutir au pire du pire* et obtenir une expérience correctrice*.
  • « Souffrance et créativité ». Blandine Rossi-Bouchet* rappelle des épisodes marquants de la vie de Milton H. Erickson*, en comparant la façon dont il a surmonté ces épreuves et la prise en charge qu’il aurait aujourd’hui pour ce demander à quel point la créativité se nourrit de l’adversité.
  • « La temporalité et les émotions dans un parcours de soin ». Marc Galy* présente une « hypnose intégrative » pour relier corps et esprit et donne l’exemple d’une femme traitée pour un cancer du sein. Il explique que « Le corps n’a pas cette possibilité de naviguer dans les trois espaces de temporalité. Il est là où il est !…..Dans l’espace-temps du passé nous n’y sommes plus, et dans l’espace-temps du futur nous n’y sommes pas encore. » Il faut amener le patient.e à percevoir cette instabilité pour s’autoriser à s’installer là où il est. Il propose à cette femme de se dissocier d’un environnement traumatique grâce à la métaphore de l’écoute de la radio (détaillée plus loin) pour mieux accepter ses émotions.
  • « Scoliose et hypnose ».  Je recommande particulièrement la lecture de cet article de Rachel Rey* à tous les nouveaux pratiquants d’hypnoanalgésie (et notamment à ceux et celles que j’ai formé.e.s récemment, à Bayonne par exemple) tant c’est une magnifique illustration de tout ce que je m’efforce de transmettre dans mes formations. Bravo.
  • « Hypnose et rééducation de la main ». Maud-Roxane Delatte* cherche à lutter contre la kinésiophobie*, le catastrophisme*, l’anxiété*, la dépression* et la douleur en post-opératoire. Elle montre une belle séance de gant magique* et obtient des résultats positifs dans tous les domaines explorés, mais particulièrement l’analgésie* et la kinésiophobie*.

« Traitement du trauma chez le sujet âgé ». Sophie Richet-Jacob* commence par rappeler les bases du syndrome de stress post traumatique* (Janet* Lévine*, Porges*, Bessel van der Kolk*, etc.) dont la fréquence est sous-estimée en gériatrie. Elle présente ensuite trois cas cliniques traités en associant lieu sécure*, pendulation*, Intégration par les Mouvements Oculaires*, Haptic Gamma Embodiement*, hypnose conversationnelle* stratégique, réécriture des scénarios’ etc. « Les comportements et les souvenirs ne peuvent pas être changés en modifiant simplement les pensées. » et donc, comme dit Peter Lévine* :  « Il faut aussi travailler avec les sensations et les émotions-avec la totalité de l’expérience pour guérir les traumatismes. »

  • «Hypnose et troubles neurocognitifs ». Je vous ai récemment dit tout le bien que je pensais du  dernier livre coordonné par Geneviève Perennou* (et vous parlerai bientôt de celui de Marie Floccia*), mais je vous recommande de lire dès maintenant cet article rédigé en commun par ces deux spécialistes et qui me semble une parfaite introduction à la lecture de leurs ouvrages. Elles insistent sur l’importances des proches aidants*: « L’hypnose a un rôle important à jouer pas seulement pour les patients, mais aussi pour les proches aidants » et  « L’hypnose est un outil précieux dans l’accompagnement des aidants familiaux. Non seulement elle permet de soulager les symptômes les plus saillants comme les troubles du sommeil, mais elle s’avère aussi être le socle du travail psychothérapeutique mené autour du syndrome d’épuisement, bien caractéristique de la souffrance des aidants familiaux. Par ailleurs, transmettre aux aidants familiaux quelques notions autour de la pratique du langage hypnotique afin qu’ils l’utilisent auprès de leur proche malade améliore la communication et apaise la relation. » Outre les concepts fondamentaux de la prise en charge, l’article propose en illustration un exemple de prise en charge.
  • « Hypnose et thérapie systémique en soins palliatifs ». Serge Sirvain* et Guillaume Belouriez* présentent les différentes thérapies systémiques* (structurale, existentielle, contextuelle, transgénérationnelle) et la place du thérapeute dans ces systèmes. Ils exposent ensuite les cinq principes fondamentaux de l’hypnose en soins palliatifs : équifinalité* des stratégies, préparation de l’adhésion hypnotique par la création d’un cadre hypnotique, utilisation de l’imagerie mentale, régulation des processus automatiques (ruminations*), précision de l’intervention hypnotique. « L’hypnose permet de réduire l’anxiété existentielle intense qui accompagne souvent la phase terminale de la vie, facilitant ains les interventions psychothérapeutiques. » La fin de l’article donne la description de deux cas cliniques.
  • « Le temps qui passe ». J’aime beaucoup jouer avec la langue et notamment utiliser les jeux de mots et la confusion*, autant dire que j’apprécie les chroniques de Stefano Colombo*… Mais même les experts ont des jours avec et d’autres sans, ici il est au mieux de sa forme. J’ai trouvé le début de sa chronique magnifique de poésie (pourquoi ne pas participer un jour au concours de poésie que Patrick Bellet* propose chaque été ?), pour ensuite évoluer dans une démonstration magistrale des différentes techniques verbales de confusion* (au besoin reportez-vous au chapitre que Claude Virot* et Franck Bernard* y consacrent dans leur livre « Hypnose, douleurs aiguës et anesthésie ») avant de proposer un intéressant exercice à l’aide de pois chiches !
  • « Jeanne, psychologue et sa peur de tomber dans un abîme ». Sophie Cohen*accompagne sa patiente jusqu‘au bout de sa chute… et dans sa transformation. Le pire du pire* ?
  • « Bougez-vous ! » Adrian Chaboche* vous propose un bel exercice. Lisez son article et mettez-le en pratique.
  • « Le kotéba thérapeutique au Mali ». Sylvie Le Pelletier-Beaufond* présente une passionnante pratique thérapeutique utilisée depuis 50 ans au Mali et ses liens avec des représentations théâtrales villageoises profanes antérieures, mais pointe surtout toutes ses résonnances avec les thérapies « modernes ».

Au total : Une lecture formidablement enrichissante, quel que soit votre niveau.

DANS LES KIOSQUES :

  • Notre temps. Janvier 2025.4.95 €.
    • « Alcool : parlons-en aux ados ! » Et donnons-leur l’exemple : le rapport à l’alcool se construit dès l’enfance, et ce qu’un enfant de 9 ou 10 ans en pense peut prédire sa consommation future !
    • « La psychiatrie doit être aidée ». La Pr Marion Leboyer* ne mâche pas ses mots et donne une vision très claire de la situation actuelle, propose des solutions (rouvrir des lits d’hospitalisation) et note les progrès de sa spécialité en rappelant qu’ « On est passé de la folie, qui fait peur, à l’idée vague de santé mentale » mais que ce n’est pas encore assez explicite. Simple, clair, complet et convaincant !
    • « Ménopause : on se dit tout ! » Un dossier de 15 pages qui m’a semblé très complet et intéressant (mais je suis un homme !).
    • « Bien expliquer les traitements c’est crucial ». J’ai adoré cet article de Docteur Flo* : « Le patient doit se sentir libre de poser des questions, d’exprimer ses inquiétudes et de partager ses préférences. Même si la prise de ses médicaments est une responsabilité qui lui incombe, il est intéressant de se demander, en cas d’échec, si une attitude ou une explication différentes de la part du médecin n’auraient pas amené à un meilleur suivi. »
    • « Stress, digestion, déprime… stimulez votre nerf vague ». Deux pages pour acquérir les connaissances de base et quelques façons de le stimuler, y compris les gargarismes et le chant (ce que j’ignorais) : des idées de prescription de tâches* ?
    • « Désir, plaisir et… bobos sexo ». Des conseils pour les troubles de l’érection.
    • « Nos sept astuces pour … un transit au top ». A ne pas négliger, notamment en cas de douleur chronique traitée par des dérivés de la morphine !
    • « Je décrypte mes rêves ». En général je fuis ces articles dus à un « coach- thérapeute » mais j’ai trouvé celui-là acceptable.

Au total : Un peu cher pour deux articles intéressants, sauf si vous vous intéressez à la ménopause.

  • Epsilon HS. N°13. Janvier 2025. 6.9 €.
    • « Le pouvoir de l’eau ». Un article très intéressant et assez original qui passe en revue les études qui analysent la façon dont l’eau agit sur nos comportements, que ce soit visuellement ou auditivement, en réel ou en vidéo… « Si le son de la pluie est généralement si apaisant, c’est parce qu’il est régulier et prévisible, et aussi parce qu’il présente une certaine variation qui l’empêche de paraître monotone » explique Gunnar Cerwén*.

Au total : L’article seul ne suffit pas à justifier le prix de cette bonne revue, mais si vous vous intéressez à l’eau sous toutes ses formes, cette revue est pour vous.

  • Science & Vie. Février 2025. 4.9 €.
    • « Le grand mystère du sommeil ».
      • Un grand dossier (19 pages) très original en ce qu’il s’intéresse au sommeil de façon très générale et notamment aux variations dans les espèces.
      • La première partie présente les différences et particularités de certains mammifères, oiseaux, reptiles, insectes, invertébrés…
      • « Tout le vivant dort, mais pourquoi ? » Cet article essaie de répondre à la question en présentant les différentes hypothèses, mais indique rapidement que l’explication n’est toujours pas trouvée, d’ailleurs Allan Rechtschaffen* considérait que  « Le sommeil constitue la plus grande erreur que l’évolution ait jamais commise. » Une lecture très enrichissante qui m’a beaucoup appris.
      • « Mal dormir nuit à la santé… Mais bien dormir alors ? » Un article bien documenté qui reprend différentes études bien connues et signale l’abandon de la théorie glymphatique*.
      • « Les 12 conseils des chercheurs pour bien dormir ». Très classique.

Au total : Uniquement si vous vous intéressez au sommeil en général.

  • Sciences & Avenir. Février 2025. 5.3 €.
    • « Les super-pouvoirs de la respiration ». Un dossier bien détaillé et facile à lire qui explique (avec de nombreuses références scientifiques) les relations entre le souffle et l’esprit ou le corps, ainsi que les différentes façons de l’utiliser en thérapie (respiration alternée*, respiration au carré*, cohérence cardiaque*, double soupir*, etc.). Une bonne lecture.
    • « La lumière bleue des écrans n’affecte pas le sommeil ». J’ai publié dans ces infos de nombreuses références concernant ce prétendu effet… mais nous savons à présent que c’est faux, ce qui retarde le sommeil c’est la lumière, quelle qu’elle soit, et surtout son intensité.
    • « L’anthropologue, son balai et la psychiatrie ». Bel entretien avec Aurélien Troisoeufs*, ASH* et anthropologue devenu directeur du laboratoire de recherche en santé mentale, sciences humaines et sociales du GHU* Paris psychiatrie et neurosciences.

Au total : Un excellent article sur la respiration et son utilisation en thérapie.

  • Cerveau & Psycho. Février 2025. 7.5 €.
    • « Des souvenirs stockés dans les astrocytes ». Découvrez le rôle des astrocytes* de l’hippocampe*sur les engrammes*.
    • « Trauma : quand la peur se généralise ». Le rôle des endocannabinoïdes* et de la corticostérone sur les flash-backs*.
    • « Aïe, aouch, ahouah ! Le langage universel de la douleur ». Après l’expression des émotions (Paul Eckman*), les interjections de la douleur seraient universelles.
    • « Le traitement inconscient des phobies ». Le traitement par TCC* aurait un taux d’abandon de 40 % car ressenti comme trop pénible. Des chercheurs ont eu l’idée de proposer une exposition à des images subliminales* grâce au masquage arrière*, voire par l’utilisation du neurofeedback décodé*qui commencent à donner des résultats et pourraient être utilisés pour préparer aux séances d’exposition* des TCC*.
    • « Quand le théâtre apaise l’anxiété sociale ». Article sur la prise en charge de l’anxiété sociale* par une association de TCC* et de théâtre d’improvisation pour diminuer le taux d’échec des techniques d’exposition*. L’utilisation de la réalité virtuelle est également détaillée et quelques applications de santé mentale évoquées, notamment Mindable©.
    • « Guérir en dormant : les promesses de l’ingénierie du sommeil ». La prise en charge du trouble cauchemardesque* utilise actuellement la thérapie par répétition d’images mentales* (RIM*). Cet article très complexe présente d’abord la notion de fuseaux de sommeil* et de rides* au niveau de l’activité cérébrale durant le sommeil profond et la façon d’intervenir sur elles pour les synchroniser et agir sur la mémoire… La suite de l’article décrit la méthode de Réactivation Ciblée de la Mémoire* (RCM*) de Ken Paller*, ses résultats, ses espoirs thérapeutiques (apprentissage, récupération post AVC*, etc.), ses limites et ses dangers potentiels (sans parler de ce que d’hardis entrepreneurs commerciaux et/ou militaires pourraient en faire…).
    • « Ménopause : ce qui change dans le cerveau » Un article qui présente un panorama détaillé des conséquences de ce bouleversement hormonal et notamment de l’importance des récepteurs aux œstrogènes au niveau cérébral.
    • « La périménaupose est un « big bang cérébral ». Je savais mes connaissances sur la ménopause très incomplètes… j’ai découvert que j’ignorais tout de la préménopause et surtout de la périménopause, ainsi que du rôle des oestrogènes dans l’utilisation du glucose par les neurones. Je n’avais pas non plus conscience de l’épreuve que peut être pour les femmes ce bouleversement hormonal et ses conséquences cognitives et émotionnelles aussi je vous encourage fortement à lire ces deux articles ne serait-ce que pour mieux comprendre le comportement des femmes que vous rencontrez ou côtoyez.
    • « Peut-on sauver l’empathie ? » Cet article passionnant explique que s’il est possible d’éduquer à l’empathie (et de l’améliorer) sa mise en œuvre ne sera pas automatique en raison de l’effort mental qu’elle demande et du rôle des pressions sociales…  Il présente alors des expériences d’écoute réflexive (inspirées des travaux de Carl Rogers*) qui permettent à des adversaires de s’écouter, puis de reformuler* les dires de leur interlocuteur avec de bons résultats. La suite de l’article détaille le rôle des pressions sociales et donne des pistes pour mettre en place des cercles vertueux empathiques en insistant sur l’importance de s’entourer de personnes empathiques. Y’a du travail !

Au total : Toujours intéressant et je n’ai même pas encore tout lu…

  • L’encyclopédie de la vie. Janvier 2025. 17.9 €.
    • Ce genre de publication hors de prix reparait régulièrement, plus ou moins mis à jour…
    • La lecture de la demi-page consacrée à l’hypnothérapie m’a permis de gagner du temps… Il y a longtemps que je n’avais pas lu un article aussi indigent et dépassé ! J’espère qu’il est dû à l’IA*, sinon mieux vaudrait l’utiliser pour remplacer iel rédact.eur.ice .

Au total : A éviter.

  • Santé magazine Naturissime. Février 2025. 4.9 €
    • « Un bon sommeil : le bonheur ! » Un petit dossier de 8 pages ( pour annoncer la 25ème Journée du sommeil le Vendredi 14 Mars 2025), qui donne de bons conseils (par des spécialistes confirmés), mais surtout propose des solutions pratiques : autohypnose* en eau profonde, scanner corporel, cohérence cardiaque*, méditation, etc. J’ai bien aimé la visualisation du trajet quotidien d’Agnès Brion* et les ondes excentriques de Pascale Chami*.
    • « Ce que soigne l’acupuncture ». Dès le départ le Pr Julien Nizard* souligne la rareté des références scientifiques de cette pratique, notamment par rapport à l’effet placebo*, et l’article rappelle que son exercice est réservé à des médecins, sage-femmes et chirurgiens-dentistes spécialement formés sous peine d’exercice illégal de la médecine. Le Dr Alain Huchet* signale une efficacité partielle dans les migraines.
    • « Savoir se libérer de la culpabilité ». Les conseils de Bernard Anselem* et Stéphany Orain-Pelissolo* : prendre conscience de ses ruminations*, ne plus se laisser influencer par cette « petite voix intérieure », remplacer la honte et la culpabilité par la solidarité et l’empathie*, etc.
    • « Retrouver l’envie d’avoir envie ». 6 conseils de Christophe Haag* et Ilios Kotsou*.
    • « L’art subtil de s’en foutre ».  5 conseils d’Aurélie Defois* pour apprendre à trier et relativiser.

Au total : Rien de vraiment passionnant.

  • Top Santé. Mars 2025. 2.9 €.
    • « Vous perdez 20 minutes d’espérance de vie à chaque cigarette ». Une étude anglaise qui fait réfléchir.
    • « Je suis misophone ». Je connaissais la misophonie* mais je n’imaginais pas qu’elle puisse être si violente ! Hypnose, TCC*, HTSMA*, etc. Maria Colliot* donne des solutions. 
    • « Opioïdes : La France peut-elle connaître la crise ? » 750 000 victimes aux USA… Heureusement en France la publicité sur les médicaments n’est pas autorisée et nous avons une politique de substitution aux opioïdes pour les patients dépendants ! Soigner ou engraisser les actionnaires des laboratoires, il faut choisir. Un bon dossier (mais sans l’opinion des laboratoires).
    • « Douleurs fantômes, la double peine ». Entretien avec Nadine Attal* qui explique bien les mécanismes et indique les solutions thérapeutiques.
    • « Les serious games : ces jeux qui aident les patients et les médecins ». Une nouvelle voie thérapeutique qui commence à être sérieusement étudiée et semble prometteuse, notamment en gériatrie.
    • « Misez sur le nerf vague ». Un article bien trop vague qui risque de déclencher des demandes irréalistes.
    • « Eloge de la sieste ». 14 questions/réponses faciles à lire pour réviser ou améliorer vos connaissances avec Marc Rey* et Brice Faraut*.
    • « Optimisme : ça s’apprend ! » Les conseils de Marine Colombel* pour sortir des ruminations* : parler positif, méditation, passage à l’action, etc. 

Au total : Rien de passionnant pour vous, mais rien d’inquiétant pour vos patient.e.s.

PARU, PAS LU :

THEATRE TELEVISION FILMS SPECTACLES EXPOSITIONS :

  • « Le dernier souffle ». Film de Costa Gavras. (2024). En salles le 12 Février 2025. Philosophie et fin de vie.

CONGRES, FORMATIONS, WEBINAIRES :

COMPTE RENDU DE FORMATION :

  • «L’hypnose pour trouver sa place ». Colloque de la revue Hypnose & Thérapies brèves. Dimanche 08 Décembre 2024. 84 € avec replay 4 mois. Seconde partie.
    • « Le soignant et le patient ».

Xavier Paqueron*, à partir de son expérience d’anesthésiste, aborde d’abord la notion de position haute ou basse et l’apport de l’hypnose pour aider le patient à sortir de sa transe d’alerte mais aussi oser accepter ses propres émotions, reconnaître le patient comme une personne et le remettre en mouvement.
L’ hypnose et l’autohypnose* permettent de mieux utiliser les ressources du patient et les siennes. La linéarité ne suffit pas, voire enferme le patient, et l’hypnose permet d’en sortir. L’hypnose est aussi un moyen de mieux vivre avec ses émotions.
La pratique anesthésique induit de nombreuses dissociations* et l’hypnose aide à réassocier les patients, de remettre de l’humain, de la conscience hypnotique pour une vraie rencontre.
Sophie Cohen* l’interroge ensuite sur ses prescription de tâches* lors des consultations d’anesthésie, sur la réassociation après le réveil anesthésique et sur l’accompagnement des anesthésies locorégionales (péridurale, etc.) qui peuvent entraîner des réactions anxieuses suite à la modification des sensations dans la partie du corps anesthésiée . Enfin elle le fait parler sur l’utilisation de l’autohypnose* en autoprotection dans sa pratique.

    • « Nos patients sont des égarés ».

Pour Jean-Marc Benhaiem* souvent les problèmes viennent de l’extérieur (parents, éducation, culture, pression sociale, etc.) et il faut amener le patient à en prendre conscience pour les extérioriser.
Il évoque ensuite le besoin de consommer, de se remplir et de garder le contrôle, puis évoque l’influençabilité des enfants avant de présenter le circuit de la récompense/plaisir avec ses deux voies d’activation/inhibition et les conflits entre les besoins du corps et les envies de l’esprit.
Les patients sont pris dans un labyrinthe mental d’où il faut les aider à sortir. Il présente alors un petit film très parlant (avec un hamster) pour montrer qu’il faut savoir « sortir du cadre » et remettre en question la pression du groupe, se méfier des « leaders » et apprendre à dire non.
Le rôle du thérapeute est d’encourager le patient à l’action, quitte à se tromper et changer de chemin si nécessaire. Il faut oser tester l’action dans l’incertain, plutôt que de rester immobile, et savoir prendre de la distance si nécessaire.
Il faut ramener le patient dans le présent, c’est-à-dire dans son corps ici et maintenant.
Sophie Cohen* explique que l’addiction* qui calme l’incertitude répond à un besoin de contrôle mais ce chemin égare les patients et l’hypnose permet de s’élever au-dessus du labyrinthe et d’élargir sa perception pour trouver de nouveaux chemins de liberté.
Jean-Marc Benhaiem* conclut en revenant sur l’article de Jean-Nicolas Despland* (Revue l’Encéphale 2006) sur les 5 facteurs de succès d’une psychothérapie : alliance thérapeutique*, talent personnel et niveau de formation du thérapeute, réponse aux attentes du patient, croyance du thérapeute en sa méthode et souplesse du thérapeute vis-à-vis du « manuel (protocole) », puis insiste sur la nécessité de réassocier les patients déconnectés de leur corps par leur problème en échappant par exemple à la tyrannie de la boucle du circuit du plaisir et expérimenter autre chose en privilégiant le corps par rapport au mental.

    • « L’hypnose et la confiance en soi ».

Stéphane Radoykov* explique que la confiance en soi est souvent le travail de toute une vie. La première étape est l’acceptation de soi pleine et entière qui crée un effet de présence à l’autre et permet de se libérer des pensées limitantes et de contextualiser. Ne pas faire semblant et exprimer son intention librement. La confiance en soi est le fait de vivre pleinement sa vie d’être humain et de ne pas réfléchir pour savoir si elle est présente ou non. L’action permet la confiance en soi, l’acceptation passe par l’action.
Le caractère extraverti ou introverti à des avantages et inconvénients selon les moments et modifie la créativité. Il présente une étude qui montre l’influence des postures du corps sur la créativité et la pensée convergente.
L’étape suivante est l’acceptation des autres, mais il faut accepter l’incertitude, l’ambiguïté et la tolérance, garder la curiosité du débutant et la compétence de l’expert pour accueillir totalement le patient. Il faut accepter que le monde n’est pas idéal et le résultat de la thérapie non plus. L’idéalisation du monde est une des sources de pires atrocités et l’idéalisation du thérapeute aboutit à des échecs.
La troisième étape est l’acceptation de l’interdépendance mutuelle, les patients ont besoin de nous et nous avons besoin d’eux, chacun dans son rôle et dans l’acceptation pleine et entière de l’autonomie individuelle de chacune des parties.
Il faut être en transe d’observation, en connexion avec ses sensations corporelles.
Sophie Cohen* lui demande comment l’hypnose l’a aidé dans ses choix personnels et il explique que la disponibilité à l’autre permet d’être disponible à soi, que ce soit un effet de l’hypnose ou de la méditation. Pour lui une hésitation est un signal d’alerte à prendre en compte et analyser dans son contexte. Enfin elle l’interroge sur la façon dont il observe des changements chez ses stagiaires dans leur rapport à la prise en charge du deuil.

    • Conclusion :

Sophie Cohen* discute avec Jean-Marc Benhaiem* (qui donne deux anecdotes de François Roustang*) puis interroge d’autres intervenants sur les grandes lignes de force des différentes interventions et ce qu’ils en ont retenu, notamment sur l’importance de revenir au corps.
Elle évoque ensuite ce que les patient.e.s nous apportent, les exemples de vie qu’ils nous donnent… à nous de savoir les accueillir.

ADDICTIONS :

COMMUNICATION :

COVID-19 :

DEUIL SOINS PALLIATIFS :  

DOULEUR :

GYNECO-OBSTETRIQUE :

PEDIATRIE EDUCATION :

PSYCHOLOGIE PSYCHIATRIE :

SCIENCES & NEUROSCIENCES :

SEXOLOGIE :

SOMMEIL :

THERAPIE :

TRAUMA PSYCHIQUE :

TROUBLES DU COMPORTEMENT ALIMENTAIRE ET DIETETIQUE :

RAPPEL DE COURS :

  • Les pauses : Elles servent :
    • soit à respecter le rythme respiratoire du patient.e, pour parler sur l’expiration : « Et votre corps est de plus en plus… lourd » (approfondissement) ou sur l’inspiration : « Et votre main est de plus en plus… légère » (lévitation*).
    • Soit à mettre en valeur un mot placé avant : « Vous êtes de plus en plus détendu… » ou surtout après : « Et votre esprit est de plus en plus… loin ».
    • Soit à faire exécuter une tâche : « Et maintenant je laisse à votre esprit un moment pour choisir le bon souvenir qu’il souhaite garder de cette séance……………. »
    • Attention la simple place d’une pause peut changer le sens d’une phrase : « J’aime bien… manger » ou « J’aime… bien manger » !
  • Le lieu sécure : Pensez à bien faire détailler le mode d’accès (porte, etc.) et la façon d’en garder le contrôle (serrure, etc.), notamment les gestes associés (tourner la clef, etc.).

CONFUSION ET DETOURNEMENT D’ATTENTION :

  • « La formule de l’eau est H2O. La formule d’un glaçon est-elle H2O au carré ? » (Lily Tomlin*).
  • « Il faut savoir entrer en raisonnance avec le patient ».

METAPHORES :

  • « Physique quantique » : La présentatrice du podcast « Elles » de Louie Média explique qu’ « Il est possible pour deux atomes distants de plusieurs kilomètres, ou de plusieurs milliers de kilomètres, d’être liés de telle sorte que transformer l’un transformera l’autre. C’est ce que l’on appelle l’intrication quantique. Dans l’intrication quantique, si vous modifiez l’état d’une particule, l’autre particule liée réagira instantanément ». Elle applique ensuite cette métaphore au lien d’attachement* entre une mère et ses enfants.
  • « Lait sur le feu ». Toujours dans le podcast « Elles » de Louie Média une mère utilise cette métaphore pour décrire son attention constante vis-à-vis de son enfant.
  • « Ecouter la radio » : Marc Galy* utilise cette métaphore pour aider à se dissocier d’un environnement en faisant varier les stations et le volume.

PRESCRIPTION DE TACHES :

  • Gargarismes : 30 secondes matin et soir tonifie le nerf vague*.
  • Jouer au loto : Cette prescription dans la période précédant une opération anxiogène permet une projection dans le futur. (Xavier Paqueron*).
  • Visualisation du trajet quotidien : Pour les difficultés d’endormissement Agnès Brion* propose de faire mentalement le trajet à pied de chez soi jusqu’à son travail en visualisant chaque détail… (NB : pour moi le trajet de mon lit à la salle de bain suffit à me rendormir en cas de réveil entre deux cycles de sommeil).
  • Les ondes excentriques : Pour prendre en charge une douleur envahissante Pascale Chami* propose cet exercice d’autohypnose* : Fermez les yeux et imaginez votre douleur comme un point sur une nappe d’eau, puis lancez doucement un caillou à cet endroit précis et observez les ondes qui se diffusent et s’aplanissent de plus en plus jusqu’à se diluer et disparaître complètement.

OUTILS :

VIDEOS :

VIE PROFESSIONNELLE :

CHEMINS DE TRAVERSE :

VOCABULAIRE :

  • « Catastrophisme » : Biais cognitif consistant en une attitude pessimiste ; qui prévoit le pire. En psychologie : « Attitude mentale exagérément négative, qui se construit durant une expérience en cours ou future de la douleur ». (Michael J.L Sullivan*) avec : sentiment d’impuissance face à la douleur, rumination* et focalisation* sur la douleur.
  • « Double soupir » : Technique de respiration qui consiste à inspirer une première fois lentement jusqu’à avoir l’impression que les poumons sont remplis, puis à reprendre une seconde inspiration avant d’expirer longuement.
  • « Ecart d’appréciation » ou « Liking gap »: Ecart entre l’image que l’on pense avoir renvoyée et celle reçue par notre interlocuteur.
  • « Endocannabinoïdes » : Molécules endogènes, produites par le corps sans apport extérieur, qui agissent comme des cannabinoïdes naturels et interagissent avec les récepteurs cannabinoïdes pour contrôler diverses fonctions corporelles telles que la douleur, l’appétit, le sommeil et l’humeur.  
  • « Exposition » : Technique utilisée dans les TCC* qui consiste à mettre progressivement le patient en présence de l’objet de sa phobie* ( dénomination, récit, image floue puis de plus en plus nette, etc.) afin d’obtenir une désensibilisation progressive et lutter contre l’évitement*.
  • « Flash-back » : Irruption incontrôlée d’images mentales qui font revivre la situation traumatisante à la victime. La personne peut aussi revivre ces réactions lorsqu’elle est exposée à une situation semblable à celle qui a causé le traumatisme (reviviscence*). Symptôme typique de SSPT*.
  • « Gant magique » : Technique de protection contre la douleur utilisée en hypnose, qui consiste, au cours de la transe hypnotique, à proposer au patient d’installer (virtuellement) un gant protecteur autour de sa main. L’analgésie* hypnotique ainsi obtenue peut être ensuite transférée à d’autres parties du corps à l’aide d’une lévitation* ou d’une catalepsie*.
  • « Ghettossori » : Tendance humoristique (malheureusement prise au premier degré par de multiple followers*) crée en décembre 2024 sur le réseau Tik Tok par JessicaFrenchRiviera* et visant à dénoncer les excès des adeptes de l’éducation positive* et de la méthode Montessori*.
  • « Kinésiophobie » : Peur excessive, irrationnelle et débilitante des mouvements et des activités physiques résultant d’un sentiment de vulnérabilité à une blessure douloureuse ou à une nouvelle blessure .
  • Méthode Montessori » : Méthode éducative crée en 1907 par la pédopsychiatre et pédagogue Maria Montessori* qui prône l’observation de l’enfant et de ses progrès (c’est à l’adulte de s’adapter) et son éducation multisensorielle.
  • « Proche aidant » ou « Aidant naturel » ou « Aidant familial » ou « Aidant informel » : Personne qui vient en aide, de manière régulière et fréquente, à titre non professionnel, à une personne en perte d’autonomie, du fait de l’âge, de la maladie ou d’un handicap, dans la vie quotidienne. Son soutien peut prendre différentes formes : soutien moral, aide à la vie quotidienne, aide financière, etc.
  • « Respiration au carré » : Technique de respiration qui consiste à enchaîner quatre phases de durée égale : inspiration, pause en apnée, expiration, pause en apnée, etc.
  • « Théorie de l’esprit » : Aptitude cognitive permettant à un individu d’attribuer des états mentaux inobservables (ex : intention, désir, croyance…) à soi-même ou à d’autres individus. (Wikipédia).

Univadis : Les biais cognitifs :

PARIS – Les biais cognitifs des médecins peuvent avoir un impact profond sur la prise en charge et même le pronostic des patients. C’est notamment le cas en psychiatrie. Au cours du congrès de l’Encéphale (22-24 janvier 2025, Paris), le Pr Cédric Lemogne (psychiatre, Hôtel-Dieu, Paris) a décrit justement l’« effet pyjama », qui illustre bien l’existence de tels biais.

Dans une expérience menée en psychiatrie, des praticiens ont été soumis à des cas cliniques dans lesquels leur étaient présentées de courtes vidéos de patients dépressifs hospitalisés. Les médecins étaient invités à qualifier la sévérité de la dépression : ce qu’ils ne savaient pas, c’est qu’ils étaient l’objet de l’étude et que certains patients étaient en habits de ville, d’autres en pyjama bleu, le pyjama utilisé pour identifier les patients susceptibles de fugues. Toutes choses égales par ailleurs, les médecins ont globalement jugé la dépression plus sévère chez les patients en pyjama que chez les autres.

Ces biais ont aussi des conséquences sur les questions somatiques : d’autres travaux ont montré que les praticiens modifient leurs présomptions diagnostiques face à un même tableau somatique, selon que le patient est présenté comme ayant une comorbidité psychiatrique ou non. Ils préconisent aussi moins d’examens et ne suivent pas toujours les recommandations thérapeutiques.

Ces biais découlent de stéréotypes négatifs, qui associent ces patients à la dangerosité, l’imprévisibilité ou l’incapacité. Ils conduisent à des préjugés, dans le grand public comme chez les professionnels de santé, entretenus par les médias et favorisant la stigmatisation de ces individus, avec des conséquences directes sur leur qualité de vie et leur inclusion sociale. Ils ont aussi un impact en clinique : épidémiologiquement, les patients schizophrènes ont un accès réduit aux traitements curatifs et souffrent par exemple d’une surmortalité par cancer, même lorsqu’ils sont stabilisés sous traitement.

« Il n’y a pas de réponse évidente à apporter, même en cas de prise de conscience de nos biais », a reconnu Cédric Lemogne. « En témoigne la prise en charge des urgences cardiovasculaires chez les femmes qui, malgré la prise de conscience collective des inégalités des soins liées au genre, continuent à être victimes d’une perte de chance par rapport aux hommes. »

côté du patient, ces stigmatisations peuvent affecter les comportements. « Quand on demande à un patient schizophrène de réaliser une tâche cognitive ou sociale, il a une moins bonne performance lorsqu’on l’informe que son interlocuteur est au courant de sa maladie. 

La psychiatrie de liaison peut toutefois jouer un rôle important pour garantir une égalité de traitement entre patients psychiatriques et non psychiatriques. « La littérature scientifique a démontré qu’à prise en charge égale, le pronostic de ces deux groupes de patients est similaire », a-t-il conclu. « L’objectif est donc de faire en sorte que la médecine s’applique de manière équitable, indépendamment des stigmatisations et des biais inconscients qui persistent encore aujourd’hui. » Revue Encephale 2025

CITATIONS :

« Les gens ont toujours une bonne raison de se conduire comme ils le font, même si ce n’est pas la nôtre. »

Gregory Bateson

« La conscience sélectionne un échantillon des informations les plus pertinentes pour prendre nos décisions, les conserve dans notre mémoire de travail, et active simultanément les neurones qui les traitent. »

Stanislas Dehaene.

« Nous sommes agités de bien des façons par les causes extérieures et, pareils aux flots de la mer agités par des vents contraires, nous flottons, inconscients de notre sort et de notre destin. »

Spinoza

« L’analyse psychologique a perdu pour moi tout intérêt du jour où je me suis avisé que l’homme éprouve ce qu’il s’imagine éprouver. »

André Gide

« A raconter ses maux, souvent on les soulage. »

Corneille

« L’humanité souffrante a toujours été guérie par la suggestion, car celle-ci éveille chez le malade la volonté de guérir. »

Stephan Zweig.

« Le sommeil est pour l’ensemble de l’homme ce que le remontage est à la pendule. »

Arthur Schopenhauer

« On nomme placebo la possibilité de guérison de symptômes et d’affections les plus divers, sous la seule influence de la rencontre d’un désir de soigner et d’une volonté de guérir. »

Edouard Zarifian.

« La véritable peur, ce sont les images que l’on projette dans notre cerveau. »

Thomas Jolly

« Un enseignant est celui qui se rend progressivement inutile ».

Thomas Carruthers

« C’est bien la pire folie que de vouloir être sage dans un monde de fous. »

Erasme

« Le bon sens, c’est de savoir que l’enfant qui a une réaction insolite a toujours une raison. »

Françoise Dolto

« Quand on punit les gens parce qu’ils ont un déficit attentionnel, ça n’améliore pas leur capacité attentionnelle. »

Yann Le Strat.

« Le symptôme fait partie des moments de blocage et d’immobilisation, véritable rupture dans le mouvement permanent du changement et dans notre adaptation à ce changement.

Changer c’est se remettre en mouvement. »

Isabelle Célestin-Lhopiteau.

« La relation à soi et à son corps se développe à travers la relation à l’autre et la nourrit en retour. »

Morgane Monnier

« L’être vivant est surtout un lieu de passage. Et l’essentiel de la vie tient dans le mouvement qui la transmet. »

Henri Bergson

Un praticien honnête dans sa vie privée aura de meilleurs résultats thérapeutiques qu’un malhonnête. 

 Abandonnons les théories et l’analyse psychologiques. La thérapie, c’est de l’action, pas de la dissertation. »

Dominique Megglé

 

La chronique du Dr Bruno Blaisse, Responsable média de l’ IMHE Biarritz Pays Basque – Hypnosium